Crise humanitaire au Québec : Le spectre de la famine hante la plus belle province du Monde

Jaouad El
Photo : À gauche, le Premier Ministre; À droite, Gabriel Nadeau-Dubois

Au cœur du Canada, une crise sans précédent secoue la splendide province du Québec. Gabriel Nadeau-Dubois, député et coporte-parole du Québec Solidaire, dénonce vigoureusement la situation devant l’Assemblée Nationale, interpellant le Premier Ministre François Legault de la Coalition Avenir Québec (CAQ)

Avec 900 000 citoyens québécois dépendant desbanques alimentaires et les files d’attente pour les paniers de Noël, Nadeau-Dubois souligne le salaire minimum dérisoire. “Travailler à temps plein ne devrait pas conduire à faire la queue pour se nourrir”, insiste-t-il, accusant le gouvernement d’abandon

Cependant, le Premier Ministre Legault, fier, affirme que ses députés soutiennent les banques alimentaires. Une approche critiquée par certains, considérant que la pauvreté semble institutionnalisée. Pendant que l’itinérance atteint des sommets inédits, le gouvernement privilégie les investissements dans les banques alimentaires plutôt que des solutions à long terme, comme l’augmentation des salaires ou le contrôle des prix

Photo : À gauche, la Ministre de l’immigration; À droite, Monsef Derraji

Au-delà de la crise sociale, l’inaction gouvernementale dans le domaine de l’immigration suscite des critiques. Monsef Derraji, député et porte-parole du Parti libéral, martèle : “38 400 personnes attendent une action”, interpellant le Premier Ministre et la Ministre de l’immigration lors d’une séance prlementaire. Il poursuit en soulignant : “C’est aussi la vie de 38 400 personnes que le gouvernement caquiste est en train de ruiner.” Enfonçant le clou, il aborde le sujet des conjoints : “38 400 personnes attendent leurs conjoints? Mettez-vous dans leur place, c’est invivable”, insiste Moncef Derraji en interpellant la Ministre de l’immigration. Alors que “ 500 000 immigrants” surtout ceux avec un permis de travail fermé” ont rejoint le Québec en 2022, certains dénoncent des conditions assimilables à de l’esclavage moderne

Photo : À gauche, le Premier Ministre; À droite, Paul Saint-Pierre Plamondon

Le chef du Parti Québécois, Pierre Saint-Paul Plamondon, dresse un bilan sombre de la fin de 2023. Les systèmes de santé et d’éducation craquent, la crise du logement s’aggrave, et les coûts de la vie appauvrissent les Québécois. La question clé : où mène le Premier Ministre Legault le Québec en 2024

première photo : tirée du Facebook Paul St-Pierre Plamondon
Les autres photos : captures des séances parlementaires

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