En plein séisme d’Al Haouz, Habiba Laklalech fait preuve de manque d’empathie et de sens responsabilité en prenant des vacances aux Etats-Unis

Apparemment certains hauts commis de l’Etat marocain vivent dans un autre monde que leurs concitoyens. Et pour preuve. La directrice générale de l’Office national des aéroports (ONDA), Habiba Laklalech, a pris ses vacances annuelles une semaine après le séisme meurtrier d’Al Haouz.

Le vendredi 15 septembre, alors que les opérations de secours battaient leur plein et que les Marocains, toutes classes confondues, organisaient des caravanes de solidarité vers la région sinistrée, Habiba Laklalech a fait preuve d’un flagrant manque d’empathie et d’une sidérante absence de sens responsabilité. Elle prenait du bon temps aux Etats-Unis alors que des centaines de milliers de ses concitoyens sont en pleine souffrance et au moment où l’ONDA n’a pas encore annoncé sa participation au fonds d’aide aux victimes du séisme.

D’ailleurs, ce départ en vacances au milieu d’une catastrophe sans précédent du responsable d’un secteur stratégique questionne aussi bien sa tutelle directe en la personne du ministre du Transport, Mohamed Abdeljalil et du chef du gouvernement Aziz Akhannouch qui ont autorisé des vacances en ce timing délicat.

La protégée de Driss Benhima bombardée le 11 février 2021 à la tête de l’un des plus stratégiques offices du royaume a beaucoup déçu depuis sa nomination. Ses carences en gestion, que le personnel de la RAM, ne connait que très bien ont été révélées au grand jour.

En pratiquement 3 ans de fonction, Habiba Laklalech n’a pas pu faire face à l’important chantier de la modernisation de l’aéroport Mohammed V de Casablanca. Le décès tragique par électrocution, à la fin du mois d’août, d’un agent de l’office suite à l’explosion d’un transformateur électrique, propriété de l’ONDA n’est qu’un épisode dans le long feuilleton des défaillances de l’ex directrice générale adjointe de la RAM.

Au début du mois de septembre, quelques heures de pluies ont suffisantes pour inonder les nouvelles infrastructures de l’aéroport Oujda-Angad. L’absence du système de drainage et d’une intervention rapide et adéquate ont montré combien la directrice générale de l’ONDA, cloîtrée dans son chic bureau de Nouaceur, était loin des réalités des infrastructures qu’elle est normalement appelée à gérer.

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