L’enquête a également révélé que les intermédiaires avaient falsifié tous types de documents, dont des relevés bancaires et des contrats de travail.
L’élue à la commune de Tanger, principale accusée dans l’affaire, proposait des visas Schengen pour l’Espagne moyennant une somme d’argent. L’une des victimes de cette fraude a déclaré avoir payé 15 000 euros pour que l’élue fasse la demande de visa en son nom.
Plusieurs autres victimes ont signalé qu’on leur avait promis des permis de séjour et des contrats de travail en Espagne. Mais à la place, elles avaient reçu des visas Schengen leur permettant de séjourner en Espagne pendant une période maximale de 90 jours.
La membre du conseil municipal de Tanger, auteure de cette arnaque, exigeait aux personnes intéressées par l’obtention illégale d’un visa Schengen qu’elles signent de faux contrats de travail.
Bien que les autorités marocaines aient déjà condamné deux personnes dans le cadre de cette affaire, elles n’ont pas révélé combien de faux visas ont été délivrés à des citoyens du pays. Néanmoins, tout porte à croire que ce nombre est considérable.
Par: M.A