𝗦𝗔-𝗖𝗟𝗜𝗖 à 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗯𝘆 : 𝗤𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗮 𝗱é𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹’𝗮𝗿𝗴𝗲𝗻𝘁 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗿𝗽𝗲𝗹𝗹𝗲𝗻𝘁

𝓟𝓪𝓼𝓬𝓪𝓵 𝓕𝓪𝓾𝓬𝓱𝓮𝓻, 𝓳𝓸𝓾𝓻𝓷𝓪𝓵𝓲𝓼𝓽𝓮 𝓭𝓮 𝓛𝓪 𝓿𝓸𝓲𝔁 𝓭𝓮 𝓵’𝓔𝓼𝓽 𝓮𝓽 𝓪𝓭𝓿𝓮𝓻𝓼𝓪𝓲𝓻𝓮 𝓭é𝓰𝓾𝓲𝓼é 𝓭𝓮 𝓙𝓪𝓸𝓾𝓪𝓭 𝓔𝓵 𝓴𝓪𝓪𝓫𝓲 (𝓹𝓱𝓸𝓽𝓸 𝓽𝓲𝓻é𝓮 𝓭𝓾 𝓯𝓪𝓬𝓮 𝓫𝓸𝓸𝓴)

« 𝙀𝙨𝙩-𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 ê𝙩𝙚𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙙’𝙖𝙘𝙘𝙤𝙧𝙙, 𝙈𝙤𝙣𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧 𝙡𝙚 𝙟𝙤𝙪𝙧𝙣𝙖𝙡𝙞𝙨𝙩𝙚, 𝙦𝙪𝙚 𝙡’𝙖𝙧𝙜𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮, 𝙙𝙚𝙨 𝙖î𝙣é𝙨 𝙙𝙚 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮 𝙚𝙩 𝙙𝙚𝙨 𝙩𝙧𝙖𝙫𝙖𝙞𝙡𝙡𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙥𝙚𝙞𝙣𝙚𝙣𝙩 𝙖𝙪 𝙦𝙪𝙤𝙩𝙞𝙙𝙞𝙚𝙣 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙞𝙣𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙪𝙡𝙚𝙧 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙡𝙚 𝙥𝙪𝙞𝙩𝙨 𝙙𝙚 𝙇𝙖 𝙑𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡’𝙀𝙨𝙩? – Jaouad El Kaabi, candidat à la mairie de Granby

𝗚𝗿𝗮𝗻𝗯𝘆 – En 2019, le conseil municipal, sous 𝗹’𝗮𝗽𝗽𝘂𝗶 𝗱𝗲 𝗝𝘂𝗹𝗶𝗲 𝗕𝗼𝘂𝗿𝗱𝗼𝗻, a voté un engagement budgétaire de 𝟱𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬 $ 𝘀𝘂𝗿 𝗰𝗶𝗻𝗾 𝗮𝗻𝘀 pour soutenir le journal La Voix de l’Est, en tenant compte du 𝙘𝙤𝙣𝙩𝙚𝙭𝙩𝙚 𝙟𝙪𝙧𝙞𝙙𝙞𝙦𝙪𝙚 dans lequel se trouvait alors le média. Cette somme, financée par les contribuables, devait couvrir des achats de publicité et de communications municipales, soit 𝟭𝟬𝟬 𝟬𝟬𝟬 $ 𝗽𝗮𝗿 𝗮𝗻𝗻é𝗲. L’initiative, que plusieurs citoyens qualifient aujourd’hui de « 𝗦𝗔-𝗖𝗟𝗜𝗖 à 𝗹𝗮 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗯𝘆𝗲𝗻𝗻𝗲 » , soulève des interrogations profondes sur la saine gestion des fonds publiques.

𝗗𝗶𝗹𝗮𝗽𝗶𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗼𝘂 𝗶𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁?

Le candidat à la mairie, 𝗝𝗮𝗼𝘂𝗮𝗱 𝗘𝗹 𝗞𝗮𝗮𝗯𝗶, met en question ce choix budgétaire :

« Est-ce qu’il ne s’agit pas d’une dilapidation de l’argent des Granbyens que d’injecter 𝘂𝗻 𝗱𝗲𝗺𝗶-𝗺𝗶𝗹𝗹𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗹𝗹𝗮𝗿𝘀 dans un média auquel les citoyens n’ont accès que s’ilsb sont abonnés? », demande-t-il.

Il rappelle qu’aujourd’hui, La Voix de l’Est n’offre même plus d’édition papier, ce qui limite encore davantage l’accessibilité pour la population, mais elle continue toujours à pomper l’argent du contribuable granbyen. Pour lui, ces fonds auraient pu être mieux utilisés, notammentB pour 𝙨𝙤𝙪𝙩𝙚𝙣𝙞𝙧 𝙡𝙚𝙨 10 000 𝙛𝙖𝙢𝙞𝙡𝙡𝙚𝙨 𝙜𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮𝙚𝙣­𝙣𝙚𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙛𝙧é𝙦𝙪𝙚𝙣𝙩𝙚𝙣𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙗𝙖𝙣𝙦𝙪𝙚𝙨 𝙖𝙡𝙞𝙢𝙚𝙣𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚𝙨 ou pour investir dans la réparation des nids de poules ou encore pour aider les itinérants.

𝗟𝗲 𝗿ô𝗹𝗲 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗼𝘃𝗲𝗿𝘀é 𝗱𝗲𝘀 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝘁𝗲𝘀 𝗹𝗼𝗰𝗮𝘂𝘅

Dans ce contexte, plusieurs citoyens s’interrogent surbb. l’impartialité de certains journalistes de La Voix de l’Est. 𝙋𝙖𝙨𝙘𝙖𝙡 𝙁𝙖𝙪𝙘𝙝𝙚𝙧, 𝙧é𝙨𝙞𝙙𝙚𝙣𝙩 𝙙𝙚 𝙎𝙖𝙞𝙣𝙩-𝘾é𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚, et son confrère 𝙅é𝙧ô𝙢𝙚 𝙎𝙖𝙫𝙖𝙧𝙮, 𝙖𝙣𝙘𝙞𝙚𝙣 é𝙩𝙪𝙙𝙞𝙖𝙣𝙩 à 𝙇𝙮𝙤𝙣 𝙚𝙣 𝙁𝙧𝙖𝙣𝙘𝙚, multiplient les articles dont l’encre semble couler à flots, souvent défavorables à M. El Kaabi. Or, ces mêmes journalistes demeurent silencieux face au bilan de la mairesse sortante, dont lesb réalisations sont très minces, presque invisibles, par rapport aux promesses faites lors de la dernière élection.

Jaouad El Kaabi pose la question : « Pourquoi un journaliste qui n’habite même pas Granby devrait-il influencer l’avenir politique de notre ville? Les Granbyennes et Granbyens méritent de décider eux-mêmes, sans ingérence extérieure. »

𝗨𝗻 𝗰𝗮𝗻𝗱𝗶𝗱𝗮𝘁 𝗲𝗻𝗿𝗮𝗰𝗶𝗻é 𝗲𝘁 𝗽𝗼𝗿𝘁é 𝗽𝗮𝗿 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻

Face à cette situation, 𝙅𝙖𝙤𝙪𝙖𝙙 𝙀𝙡 𝙆𝙖𝙖𝙗𝙞 se positionne comme 𝙪𝙣 𝙘𝙖𝙣𝙙𝙞𝙙𝙖𝙩 𝙚𝙣𝙧𝙖𝙘𝙞𝙣é 𝙙𝙖𝙣𝙨 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮, 𝙧é𝙘𝙡𝙖𝙢é 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙚𝙨 𝙘𝙞𝙩𝙤𝙮𝙚𝙣𝙨 qui souhaitent un changement profond dans la gouvernance municipale. Son message est clair : les fonds publics doivent servir d’abord et avant tout 𝙡𝙚𝙨 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮𝙚𝙣𝙣𝙚𝙨 𝙚𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙂𝙧𝙖𝙣𝙗𝙮𝙚𝙣𝙨, et la presse doit retrouver son rôle premier : 𝙞𝙣𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚𝙧 é𝙦𝙪𝙞𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩, 𝙚𝙩 𝙣𝙤𝙣 𝙞𝙣𝙛𝙡𝙪𝙚𝙣𝙘𝙚𝙧 𝙡𝙚 𝙘𝙝𝙤𝙞𝙭 𝙙é𝙢𝙤𝙘𝙧𝙖𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚𝙨 é𝙡𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧𝙨.

À suivre…