Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a plaidé, lundi, en faveur de systèmes d’alerte précoce pour prévenir les pertes en vies humaines suite à des phénomènes météorologiques exacerbés par ledérèglement climatique
“Dans un monde marqué par une accentuation des injustices climatiques, les systèmes d’alerte précoce constituent l’outil le plus fondamental pour sauver des vies et des moyens de subsistance”, a souligné le chef de l’ONU sur son compte X au moment où les travaux de la COP28 se poursuivent jusqu’au 12 décembre à Dubaï.
Il a, dans ce cadre, appelé la communauté internationale à faire de ces systèmes une réalité afin d’instaurer une protection optimale contre les conditions météorologiques et climatiques dangereuses.
En 2022, le SG de l’ONU avait lancé l’initiative “Alerte précoce pour tous”, dans le but de “protéger tout un chacun des dangers liés au temps, à l’eau ou au climat grâce à des systèmes d’alerte précoce capables de sauver des vies d’ici à la fin de 2027”.
“Il s’agit d’un objectif ambitieux, mais réalisable. Pour en faire une réalité, nous avons besoin de tout le monde – collaborer et coopérer d’une manière qui n’a jamais été faite auparavant”, a déclaré M. Guterres lors d’un discours à la COP28.
Le haut responsable onusien a, par la même occasion, présenté un nouveau rapport, préparé par le Bureau des Nations Unies pour la réduction des risques de catastrophe (UNDRR) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui montre que davantage de vies sont protégées contre les phénomènes météorologiques extrêmes et les impacts dangereux du changement climatique, notant toutefois que les progrès réalisés demeurent insuffisants.
À ce jour, 101 pays ont déclaré disposer d’un système d’alerte précoce, soit une augmentation de six pays par rapport à l’année dernière et deux fois plus de couverture qu’en 2015. Cependant, la moitié des pays dans le monde n’ont toujours pas de systèmes d’alerte précoce multirisques adéquats, selon le rapport onusien.