
Ce mercredi soir, Georges-Louis Bouchez était de passage à Gembloux dans le cadre des conférences AZUR, une tournée initiée par le Mouvement Réformateur (MR) pour expliquer les réformes en cours en Wallonie et à la Fédération Wallonie-Bruxelles. L’événement a rapidement tourné à la confrontation.
À son arrivée, Georges-Louis Bouchez a été accueilli par des syndicalistes en colère et des membres du front antifasciste, venus exprimer leur mécontentement face aux politiques menées par les gouvernements concernés. Le président du MR avait pourtant accepté d’échanger avec certains syndicalistes avant le début officiel de la conférence, dans une tentative d’apaisement.
Malgré cette ouverture au dialogue, l’atmosphère s’est vite tendue. Georges-Louis Bouchez a raconté sur les réseaux sociaux : “Quand je suis arrivé auprès d’eux, un de leurs membres m’a jeté un verre de bière, des insultes ont fusé, des menaces, des gestes obscènes. La police a dû intervenir”.
Les manifestants, principalement issus des rangs syndicaux et du front antifasciste, dénonçaient les réformes annoncées, qu’ils jugent néfastes pour les travailleurs et les plus précaires. Les huées et les invectives ont marqué l’entrée de Georges-Louis Bouchez, transformant la conférence en scène de protestation. “J’avais accepté, comme je le fais à chaque fois, de débattre avec des syndicalistes socialistes des différentes réformes avant le début de notre conférence. Quand je suis arrivé auprès d’eux, un de leurs membres m’a jeté un verre de bière, des insultes ont fusé, des menaces, des gestes obscènes. La police a dû intervenir. Voilà ce qu’est la gauche : le non-respect du dialogue, de la démocratie”, a noté le président libéral sur ses réseaux sociaux.
Ces derniers mois, les réformes touchant au monde du travail, notamment en matière de régimes de fin de carrière ou de conditions des enseignants, ont provoqué de nombreuses réactions syndicales.