Source RTBF
Sarah Schlitz (Ecolo) a annoncé, ce jeudi matin, sur les ondes de la RTBF, dans l’émission “Matin Première” qu’elle démissionnait de son poste de secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances.
La secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, des genres et à la Diversité était dans la tourmente depuis la mi-avril. La N-VA lui a reproché l’usage d’un logo personnel financé par de l’argent public et a demandé sa démission.
Les excuses formulées par la secrétaire d’Etat en Commission n’ont pas convaincu tout le monde au parlement.
L’efficacité de la défense et de la communication de Sarah Schlitz est en question.
Hier, mardi, Sarah Schlitz prenait ses distances avec une publication d’une collaboratrice de son cabinet. Cette dernière, dans une publication sur Instagram, faisait lundi un amalgame entre N-VA, extrême droite et régime nazi dans le but de montrer que la N-VA et l’extrême droite s’en prenaient au travail de la secrétaire d’Etat. Ce qui a valu mardi à Sarah Schlitz de présenter ses excuses.
Des excuses qui n’ont pas suffi. Alors qu’elle aurait dû se présenter mercredi, une nouvelle fois devant les députés en Commission et affronter un vote de méfiance Sarah Schlitz a choisi de faire un pas de côté.
Au départ de cette saga, l’utilisation d’un logo personnel
C’est des rangs de l’opposition N-VA que l’attaque contre la secrétaire d’Etat à l’Egalité des chances, Sarah Schlitz (Ecolo) est venue. Le député Sander Loones (N-VA) a repéré la présence du logo personnel de la secrétaire d’Etat sur des annonces publiques, notamment pour des conférences, des colloques ou encore des expositions, telle que celle consacrée à la persécution des homosexuels et des lesbiennes dans l’Europe nazie qui se tient à la caserne Dossin, à Malines.
Puisqu’il y est fait usage d’un logo privé, affichant le nom de Sarah Schlitz, plutôt que d’un logo neutre mentionnant le secrétariat d’Etat et qu’il est question d’un usage d’argent public, le député N-VA y a vu une faute déontologique de la part de la secrétaire d’Etat et a demandé que celle-ci s’explique devant la Commission de contrôle des dépenses électorales.