De nouveaux tirs ont éclaté cette nuit à Anderlecht, près de la station de métro Saint-Guidon, sans faire de blessé.La police assure une présence renforcée à Anderlecht, ici à Clemenceau, mais sans succès pour enrayer les coups de feu à ce jour.
Après le décès d’un homme lors d’une fusillade samedi en soirée, de nouveaux tirs ont éclaté sur le territoire de la commune d’Anderlecht dans la nuit de dimanche à lundi vers 1 h 45 du matin sans faire de blessé, a appris Le Soir. Ces coups de feu ont été tirés dans le secteur du métro Saint-Guidon. Le bourgmestre d’Anderlecht, Fabrice Cumps (PS), confirme les faits tout en précisant que « rien n’indique à ce stade que c’est lié au reste (des fusillades des derniers jours). L’enquête est en cours ».
Avisé des faits, le parquet de Bruxelles annonce avoir « désigné un expert balistique, qui est descendu sur les lieux, accompagné du laboratoire de la police fédérale ». Le parquet précise également que « l’enquête suit son cours pour déterminer les circonstances de ces faits et en identifier le ou les protagoniste(s) ».
Saint-Guidon se situe à un arrêt de métro de la station Aumale, un hotspot du trafic de drogue de la capitale dont l’organisation criminelle qui règne sur ce point de deal est en guerre contre celui du Peterbos pour le contrôle d’un autre point de deal lucratif, celui situé près de la station Clemenceau.
Cette confrontation entre les groupes « Aumale » et « Peterbos » serait à l’origine de la plupart des fusillades de ces deux dernières semaines. Dans la nuit du 4 au 5 février, des coups de feu ont été tirés devant la station de métro Clemenceau. Vingt-trois douilles ont été retrouvées sur place, ainsi que cinq impacts de kalachnikov sur la façade d’une maison. Les auteurs ont pris la fuite par les tunnels du métro.
Le lendemain, une personne née en 1975, inconnue des services de police, a pris une balle dans la jambe suite à une fusillade dans le même quartier.
Belga
