𝗠𝗮𝗻𝗶𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗽𝗶𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 : 𝗾𝘂𝗮𝗻𝗱 𝗹𝗲 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹𝗶𝘀𝗺𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹 𝗽𝗲𝗿𝗱 𝘀𝗼𝗻 𝗶𝗻𝗱é𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲

𝒫𝒽ℴ𝓉ℴ 𝒹’É𝙧𝙞𝙘 𝙋𝙖𝙩𝙚𝙣𝙖𝙪𝙙𝙚, 𝓇é𝒹𝒶𝒸𝓉ℯ𝓊𝓇 ℯ𝓃 𝒸𝒽ℯ𝒻 𝒹𝓊 𝒢𝓇𝒶𝓃𝒷𝓎 ℰ𝓍𝓅𝓇ℯ𝓈𝓈, 𝓁ℴ𝓇𝓈 𝒹𝓊 𝓅ℴ𝒾𝓃𝓉 𝒹ℯ 𝓅𝓇ℯ𝓈𝓈ℯ 𝒹𝓊 𝒸𝒶𝓃𝒹𝒾𝒹𝒶𝓉 ℰ𝓁 𝓀𝒶𝒶𝒷𝒾-17 ℴ𝒸𝓉ℴ𝒷𝓇ℯ 2025

Cette fois-ci, c’est É𝙧𝙞𝙘 𝙋𝙖𝙩𝙚𝙣𝙖𝙪𝙙𝙚, rédacteur en chef du Granby Express, qui se retrouve au centre d’une controverse inquiétante.
En pleine campagne électorale municipale, M. Patenaude a choisi de s’en prendre au candidat à la mairie 𝙅𝙖𝙤𝙪𝙖𝙙 𝙀𝙡 𝙆𝙖𝙖𝙗𝙞 en laissant entendre publiquement que celui-ci n’habiterait pas à Granby, une affirmation 𝗳𝗮𝘂𝘀𝘀𝗲 𝗲𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗺𝗽𝗲𝘂𝘀𝗲, alors que M. El Kaabi a confirmé à plusieurs reprises résider bel et bien dans la ville lors du point de presse

Une telle insinuation, diffusée dans un contexte électoral, ne relève pas de la simple erreur journalistique : elle relève de la 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗽𝘂𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹’𝗼𝗽𝗶𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗽𝘂𝗯𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲.
Lorsqu’un média local utilise sa tribune pour semer le doute sur la légitimité d’un candidat, il influence directement la perception des électeurs et met en péril la neutralité de l’information

𝗗𝗲𝘀 𝗹𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗳𝗶𝗻𝗮𝗻𝗰𝗶𝗲𝗿𝘀 𝗾𝘂𝗶 𝗽𝗼𝘀𝗲𝗻𝘁 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻

Rappelons que la Ville de Granby a accordé, en 2023, une somme de 𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎 $ au Granby Express dans le cadre de son soutien aux médias locaux. Ce soutien financier, reconduit chaque année sous différentes formes (publicités, campagnes de communication… ), soulève aujourd’hui de sérieuses questions sur la 𝗰𝗮𝗽𝗮𝗰𝗶𝘁é 𝗱𝘂 𝗷𝗼𝘂𝗿𝗻𝗮𝗹 à 𝗱𝗲𝗺𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗮𝗹 surtout lorsqu’il s’agit de couvrir la campagne municipale

Quel crédit accorder à un média local qui reçoit des fonds publics de la Ville et qui, en même temps, s’emploie à discréditer un candidat en faveur de la mairesse sortante ? Cette proximité trouble alimente un 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗺é𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 et contribue à la 𝗰𝗿𝗶𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝗻𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗲𝗻𝘃𝗲𝗿𝘀 𝗹𝗮 𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗰𝗲𝘀𝘀𝘂𝘀 é𝗹𝗲𝗰𝘁𝗼𝗿𝗮𝗹

𝗨𝗻 𝗰𝗹𝗶𝗺𝗮𝘁 𝗱’𝗶𝗻𝘁𝗶𝗺𝗶𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺é𝗱𝗶𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲

Lors de son point de presse, M. El Kaabi présentait quatre nouveaux volets de son programme. Selon ses déclarations, M. Patenaude se serait permis des 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝗺𝗼𝗾𝘂𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗲𝘁 𝗵𝘂𝗺𝗶𝗹𝗶𝗮𝗻𝘁𝘀, tournant en dérision une simple erreur de frappe devant d’autres journalistes.
Ce n’est pas la première fois : en 2021 déjà, le même journaliste avait ironisé publiquement sur sa candidature. De tels comportements n’ont rien à voir avec le journalisme critique, ils relèvent plutôt de 𝗹’𝗶𝗻𝘁𝗶𝗺𝗶𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝘀𝘆𝗺𝗯𝗼𝗹𝗶𝗾𝘂𝗲 et d’un 𝗯𝗶𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗳𝗲𝘀𝘁𝗲

« Je fais partie de ceux qui n’acceptent jamais de se taire devant la dictature médiatique exercée sur certains candidats. L’homme politique doit rester debout, refuser l’intimidation et informer ses concitoyens de toute tentative de manipulation », déclare M. El Kaabi

𝗗é𝗳𝗲𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗹𝗮 𝗱é𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲

Le cas soulevé par Jaouad El Kaabi dépasse sa seule personne. Il met en lumière un 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗲 𝘀𝘁𝗿𝘂𝗰𝘁𝘂𝗿𝗲𝗹 : celui de l’influence croissante des médias subventionnés par les administrations locales sur le débat public. Quand un journaliste utilise sa position pour 𝗳𝗮𝘃𝗼𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗼𝘂 𝗱𝗶𝘀𝗰𝗿é𝗱𝗶𝘁𝗲𝗿 un candidat, il ne s’agit plus de liberté de presse, mais d’un 𝗱é𝘀é𝗾𝘂𝗶𝗹𝗶𝗯𝗿𝗲 𝗱é𝗺𝗼𝗰𝗿𝗮𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲

Granby mérite un débat électoral 𝘁𝗿𝗮𝗻𝘀𝗽𝗮𝗿𝗲𝗻𝘁, é𝗾𝘂𝗶𝘁𝗮𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝘂𝗲𝘂𝘅.
Les citoyens ont le droit d’être informés, 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗮𝗻𝗶𝗽𝘂𝗹é𝘀

M. El Kaabi a adressé une lettre ouverte à M. Patenaude, dénonçant ces pratiques et annonçant son intention de 𝗿𝗼𝗺𝗽𝗿𝗲 𝘁𝗼𝘂𝘁𝗲 𝗰𝗼𝗹𝗹𝗮𝗯𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗚𝗿𝗮𝗻𝗯𝘆 𝗘𝘅𝗽𝗿𝗲𝘀𝘀.
Il y rappelle qu’un journaliste a le devoir d’informer, non de déformer, et qu’un média local a la responsabilité de servir l’intérêt public, pas les intérêts politiques

« Quand la presse devient juge et partie, c’est la démocratie municipale qui en paie le prix », conclut le candidat