Le Maroc donne la voie à suivre pour les pays de la région du Moyen-Orient et d’Afrique en matière d’action climatique, à la faveur de son leadership et son engagement pionnier dans la lutte contre le changement climatique, a affirmé Mme Razan Al Mubarak, Championne du climat de haut niveau (CHN) de la COP28.
“Les pays de notre région et d’Afrique doivent être incroyablement fiers de la vision inspirante du Maroc et à en profiter en tant que voie à suivre”, a-t-elle déclaré lors d’un Side-event organisé dimanche soir à Dubaï par la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement, dans le cadre des activités de la COP28.
Mme Al Mubarak a révélé que le fait de prendre la parole lors d’un événement organisé par le Maroc a, pour elle, “de nombreuses connotations positives”, rappelant le rôle du CHN qui a été rendu opérationnel à Marrakech lors de la COP22 en 2016.
A ce moment-là, a-t-elle expliqué, la communauté internationale a reconnu que “les actions sur le changement climatique qui n’incluent pas les personnes, la société civile et les entreprises resteront lettre morte”.
“Il ne peut y avoir de transition, que ce soit dans le domaine de l’énergie ou de l’alimentation, sans les acteurs non étatiques”, a-t-elle souligné, lors de cette rencontre organisée au Pavillon Maroc de la COP28 en partenariat avec la CGEM et l’ONUDI, sous le thème “Bilan du parcours de l’Afrique en matière d’action climatique : Réussites et opportunités”.
D’autre part, a-t-elle poursuivi, “nous reconnaissons également, d’un point de vue régional, à quel point nous saluons et apprécions le travail du gouvernement et du peuple marocains, qui ont réellement adopté l’agenda de l’action climatique, non pas en parlant, mais en montrant la voie”.
Le Maroc est l’un des rares pays qui, selon les données climatiques, était déjà conforme à l’Objectif de limiter la température à 1,5 degré C°, lorsqu’il a présenté ses Contributions déterminées au niveau national (CDN) en 2016, a ajouté la Championne de Haut niveau émiratie pour le climat, qui s’exprimait aux côtés de la ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali.
Mme Al Mubarak a conclu sur note positive en reconnaissant que si le changement climatique est déjà là, le monde devrait être rassuré, avec “le début déjà de la mise en oeuvre de mesures de régulation de ce qui cause ce changement climatique”.